Questions Flash > Quelles sont les bonnes pratiques à appliquer dans un projet WMS?




Questions Flash : les experts répondent

La question de la meilleure démarche pour mener son projet WMS est régulièrement abordée dans le cadre des dossiers thématiques FAQ Logistique. Retrouvez des éléments de réponse à travers les témoignages que nous accordent les experts du secteur.


Quels sont les facteurs clés de succès dans un projet de mise en place de WMS ?

Loïc LE CHARTIER, Consultant Avant-Vente - REFLEX
Dossier Entrepôt > Optimisation d'entrepôt > (17/10/2013)

« L’implication des équipes projet est le facteur le plus important : aussi bien du côté client que de celui de l’intégrateur.
Du point de vue des équipes client, il est indispensable qu’il y ait un aval de la Direction Générale de l’entreprise sur le projet. En effet, l’objectif principal de la mise en place WMS dans un entrepôt est d’optimiser l’organisation des flux logistiques. Il ne s’agit donc pas de faire un copier-coller de la solution existante. Il est en conséquence nécessaire d’avoir bien identifié les objectifs du projet à son lancement afin de ne pas les perdre de vue tout au long de la mise en place de l’outil.
Autre facteur clé de succès, le fait de s’appuyer sur un outil du marché performant et reconnu. Généralement le WMS va être mis en place pour fonctionner une dizaine d’années. Cela veut dire qu’il faut s’assurer que l’outil sélectionné sera en mesure de répondre aux besoins actuels mais aussi qu’il sera suffisamment évolutif pour répondre correctement à ceux du futur.

Le client a donc tout intérêt à s’appuyer sur un éditeur qui dispose d’un service Recherche et Développement suffisamment important. Par exemple, l’objectif d’une solution comme REFLEX est de pouvoir proposer des modules additionnels à ajouter au fur et à mesure de manière à pouvoir gérer le processus d’optimisation de manière continue. »


Comment s’assurer de respecter le planning d’un projet WMS ?

Jean-Pierre GAUTIER, Directeur des Métiers - ACSEP
Dossier WMS / TMS > Comment réussir son projet ? > (03/01/2019)

« Dans le cahier des charges, le planning est un élément primordial. La difficulté tient au fait qu’avec la multiplication des périodes de promotion tout au long de l'année, les services Marketing accordent de moins en moins de fenêtres opérationnelles pour lancer les projets.
Il est donc important de bien vérifier quand le premier scan pour le démarrage du projet est prévu.
Ensuite, dans tout projet informatique, ce sont les Hommes qui font la différence. Dès le début du projet, il est capital de vérifier que l’équipe est bien dimensionnée et qu’elle comprend les bons profils.
Souvent des organisations qui ont pourtant bien travaillé en amont et ont donc bien qualifié leurs besoins n’affectent ensuite pas les ressources permettant de mettre en œuvre sereinement la solution WMS retenue.
Cela peut être très dommageable. Un projet informatique se perd ou se gagne tout de suite. Si on échoue sur une intégration, 6 mois sont nécessaires pour s'en remettre. Alors qu’il est très long d’amener de la confiance, celle-ci peut se perdre sur deux journées de travail.
L’entreprise doit prendre conscience qu’il existe une courbe d'apprentissage et qu’au démarrage les opérateurs ne seront pas à 100% de leurs capacités. Ils auront besoin d’apprendre, de se familiariser avec la nouvelle solution. Pour ne pas dégrader la qualité de service, il faudra certainement prévoir temporairement la mise en place de ressources complémentaires.
Nous préconisons d’ailleurs généralement de découper le projet en plusieurs lots de manière à coller aux ressources disponibles.
De notre côté, pour assurer le pilotage du planning, nous mettons en place des réunions de suivi nous permettant de vérifier en temps réel que le projet n'est pas en train de déraper. Cela se traduit par des itérations assez courtes avec des échanges très fréquents.

Chaque point important doit pouvoir être suivi par tout le monde. Nous nous appuyons à ce titre sur la solution Basecamp, véritable portail collaboratif du projet. À travers cette solution peuvent être partagés les spécifications fonctionnelles, les cahiers des charges, les comptes-rendus, etc. Les acteurs sont informés par e-mail de la mise en ligne d’un nouveau livrable ou d’une nouvelle version. Basecamp permet également de gérer les tâches et d’être alerté. Si quelqu'un est en retard, chaque membre de l’équipe projet en est informé. »


Quelles sont les bonnes pratiques ?

Jean-Pierre GAUTIER, Directeur des Métiers - ASIS
Dossier WMS / TMS > Comment réussir son projet ? > (08/01/2019)

« Un projet réussi implique la collaboration entre les deux sociétés concernées : le fournisseur de la solution et son client. Ni l'un ni l'autre ne doivent penser pouvoir mener le projet seul dans leur coin.
Pour favoriser cette collaboration, il est nécessaire de s'organiser.
La première chose est de bien définir et formaliser le rôle et les tâches de chacun. C'est une étape fondamentale. C'est généralement ce que nous faisons au cours d'une réunion de lancement. Une fois les rôles des protagonistes définis, il convient également de préciser les liens qu'il y aura entre eux.

Chacun doit avoir clairement à l’esprit ce qui relève de sa responsabilité. Cela permettra d’éviter qu'il y ait ensuite des ambiguïtés au détriment du résultat du projet. »





Quels sont les grands objectifs de la réunion de lancement ?

Jean-Pierre GAUTIER, Directeur des Métiers - ASIS
Dossier WMS / TMS > Comment réussir son projet ? > (08/01/2019)

« La réunion de lancement permet de définir deux instances :

  • Le comité de projet géré par les chefs de projet
  • Le comité de pilotage. À des moments clés du projet, il permettra de s’attaquer aux sujets que les chefs de projet n'ont pas pu traiter en autonomie. C'est donc une instance de Direction qui implique des sponsors client et intégrateur visant à vérifier que le projet est bien en ligne et à arbitrer le cas échéant.

Cette réunion de lancement est également l’occasion d’établir le planning et en particulier les jalons du projet. L’objectif est de ne pas avancer dans le brouillard. Les grandes étapes et les délivrables associés sont définis. Certains sont du domaine de l'intégrateur, mais d’autres sont de celui du client. Il est donc important que l’entreprise ait conscience des potentiels impacts planning. Nous attirons en particulier l’attention du client sur le fait que l'entrepôt a besoin de « ses deux jambes » pour avancer. À savoir :

  • Les données de base autour du produit (Masterdata). Il peut s'agir d'informations physiques de type dimension ou poids du produit, mais également tout ce qui est lié à des stratégies de réception, de rangement ou de préparation. Une palette complète n’est en effet pas traitée logistiquement comme un sachet. Ils ne seront probablement pas rangés au même endroit ni ne nécessiteront les mêmes ressources. Une palette complète et un colis de détail ne suivront pas non plus les mêmes circuits de préparation. Tout cela sera piloté par le logiciel d'entrepôt, mais encore faut-il que celui-ci puisse baser ses traitements sur des informations justes. Il est donc fondamental que ce référentiel article soit bien renseigné.
    Le problème est que cela peut avoir un fort impact sur le planning et nécessiter d’importantes ressources en fonction du référentiel article de l’entreprise. Prenons le domaine de la pièce automobile. Dans ce secteur, il n'est pas rare que les référentiels atteignent 200.000 références, chacune étant potentiellement déclinée en plusieurs unités logistiques. Le même article peut se préparer au détail, au colis complet ou à la palette.
    On arrive donc très vite à 500.000 unités à renseigner.

La correspondance entre stock physique et informatique. La qualité du stock physique doit être irréprochable afin de ne pas fournir des ordres non pertinents faute de données de base correctes. Cela peut paraître une banalité, mais bien souvent les deux ne correspondent pas. »


Quel est selon vous le principal point de vigilance à considérer pour une PME en phase d’équipement ?

Ottavio RIVELLI, Directeur Général France - Inconso

Dossier TMS / WMS > WMS - TMS PME > (25/07/2013)

« Lorsque les PME souhaitent s’équiper d’un WMS, elles disposent généralement de budgets très restreints. Il est donc nécessaire que la société cliente essaye de rester le plus possible dans les standards du WMS.
Cela implique qu’elle comprenne exactement comment fonctionne la solution avant de l’acquérir. En adoptant une telle démarche, elle évitera ainsi le recours au développement spécifique et parviendra ainsi à respecter son budget. »


Quel est le principal conseil que vous pourriez donner à une PME en cours de réflexion sur l’intérêt d’utilisation d’un WMS ?

Gilbert GARCIA, PDG- KLS GROUP
Dossier TMS / WMS > WMS - TMS PME > (11/09/2013)

« Ce serait de se renseigner auprès d’entreprises liées à son activité (concurrents, fournisseurs, clients). On se rend en effet compte que c’est souvent par famille d’activité que les vagues d’investissement peuvent s’effectuer.
Si les éditeurs comme KLS ou ses collègues, mais néanmoins concurrents, sont encore là, c’est bien que nos outils sont loin d’être un luxe. A travers la crise que nous avons pu traverser, il y a une véritable preuve de retour sur investissement.

Pour rappel, il y a 10 ans, le terme WMS existait à peine. Aujourd’hui c’est une famille connue et reconnue. Désormais la logistique est reconnue comme facteur de gains, d’économies et de qualité auprès du client. Tout le monde vit par et pour ses clients et a donc besoin d’étudier de près ses opérations logistiques. »


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