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Trans European Networks Executive Agency (TEN-T EA)

Le Trans European Networks Executive Agency (TEN-T-EA) est une entité créée par l’Union Européenne en 2006 pour mener des projets de gestion des infrastructures européennes de transport (routières, ferroviaires, maritimes, aériennes, etc.).

Son objectif est de coordonner les plans d’amélioration de ces infrastructures dans un contexte d’engorgement continu des réseaux routiers et d’une prise de conscience croissante des enjeux écologiques. Il doit gérer le réseau de transport transeuropéen.

Le périmètre d’action du TEN-T-EA concerne aussi bien le transport des individus que le transport des marchandises.

Le TEN-T-EA gère techniquement et financièrement des projets visant à promouvoir le transport multi-modal à travers l’Europe en favorisant l’interopérabilité et l’interconnexion des moyens et des réseaux de transport des différents pays de l’Union Européenne.

La limite à laquelle le TEN-T-EA est souvent confronté tient au décalage entre ses objectifs et ceux des gouvernements nationaux plus motivés par le développement des infrastructures régionales que par celles des infrastructures internationales. Le risque est donc de se trouver en face d’un développement asynchrone des différents réseaux européens, véritable barrière à la croissance d’échanges dans le respect des politiques de développement durable, la route restant en effet traditionnellement, le moyen de transport le plus flexible (pas de problème d’interopérabilité des routes contrairement aux réseaux ferroviaires pouvant souffrir de différences dans l’écartement des voies par exemple).



Conseils de lecture

  Les transports maritimes dans la mondialisation
de Jacques Guillaume

Quatrième de couverture

Les transports maritimes ont toujours été étroitement associés aux processus de la mondialisation. Mieux, chaque époque de cette mondialisation s'est traduite par l’invention et la diffusion de nouvelles techniques de transport par mer, la conteneurisation en étant aujourd’hui la dernière, si ce n'est l’ultime forme d’expression.

Grâce à une vingtaine de spécialistes, français et étrangers, sur un registre très largement pluridisciplinaire, cet ouvrage se propose de cerner les principaux enjeux des relations entre la Mer et le Monde, en quatre parties successives : les routes et les liens tout d’abord qui conduisent à l’unification du Monde, le conteneur ensuite, formidable outil d’uniformisation et d’efficacité marchandes, les aires nouvellement intégrées à la mondialisation, aux premiers rangs desquelles est attentivement étudiée la façade maritime de la Chine ; pour finir, plusieurs auteurs explorent les faces cachées et les pans obscurs de cette mondialisation maritime qui est sans doute l’une des formes les plus extrêmes du capitalisme planétaire triomphant.

Rédigé en hommage aux travaux du Professeur J. Marcadon qui, dans la lignée d’A. Vigarie, a beaucoup œuvré pour la connaissance des faits maritimes pour la compréhension du Monde (il est l’auteur ou le coordonnateur de quatre ouvrages et de très nombreux articles dans des revues françaises et étrangères), ce livre collectif est solidement ancré dans une tradition des recherches de la géographie française, tout en s'ouvrant largement, sans démagogie mais sans complaisance, aux réalités du Monde, telles qu'elles se présentent en ce début du XXIe siècle.

  Porte-conteneurs : La révolution des transports maritimes
de Jérôme Billard

Quatrième de couverture

Les quais des ports, envahis par les marchandises diverses fraîchement débarquées des cargos en escale, ne sont plus qu'un souvenir. Les entrepôts sont désormais désespérément vides. Les petits bars à matelots, les officines joyeuses, les maisons du marin, les bureaux des armateurs, si proches des navires, n'existent plus. Les dockers ne descendent plus au fond des cales. Les alignements à perte de vue de navires de charge accostés dans les bassins, creusés au centre-ville même des grandes métropoles maritimes, laissent la place à des marinas.

Aujourd’hui, les marchandises se transportent dans de grosses boîtes de fer, aux dimensions standardisées. Les cargos, aux cales non standardisées, sont remplacés par des navires porte-boîtes, de taille impressionnante. La conteneurisation des transports maritimes, débutée durant les années 1970, est une véritable révolution, un prélude à ce qu'on appellera plus tard la mondialisation. Elle emporte rapidement avec elle toute une tradition, transforme des métiers, en supprime d’autres, bouleverse l’architecture navale et les plans des ports, qui doivent s'équiper à grands frais pour recevoir les nouveaux porte-conteneurs. Elle fait disparaître de très nombreux armements centenaires. C'est ce moment d’histoire où tout bascule, et ses répercussions jusqu'à aujourd’hui, que ce livre se propose de raconter.

Porte-conteneurs, la révolution des transports maritimes traite de la plus importante mutation vécue par ce secteur depuis l’arrivée sur les mers des cargos à vapeur, et leur généralisation au début du XXe siècle. Une mutation dont les hommes, à la fois acteurs et victimes, ne sortent pas indemnes


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