Publications > Logiguide CGL > Implantation d’un système de gestion et tests de fonctionnalités (Volume 9 / Numéro 3)



Article extrait des Logiguides de GROUPE GCL, cabinet de conseil en logistique.

CGL


Lors de l’implantation d’un nouveau système de gestion ou lors de modifications faites à un système existant, plusieurs étapes cruciales doivent être considérées.

Il y a, par exemple, le budget alloué au projet, le matériel à commander, les ressources nécessaires pour son installation ainsi que pour le soutien (serveur, moniteur, base de données, licence, équipement RF, filage, …) ou encore la gestion du changement anticipé chez les usagers.
Bien que tous ces aspects soient des points critiques à considérer, qu’advient-il des tests de fonctionnalités une fois le projet débuté? Quelle est la procédure à suivre afin de s’assurer que le paramétrage du système aura l’impact voulu sans plus ni moins? Combien de temps et de ressources devront être assignés à un tel processus? Quels seront les coûts affectés à la mobilisation de ces ressources?

En définitive, la phase de tests d’intégration en est une à ne pas négliger. Il faut donc considérer les étapes suivantes :

  1. Protocole de développement / correction de tests;
  2. Établir un processus de tests;
  3. Fixer un échéancier;
  4. « Kick-off meeting » et migration.

1. Protocole de développement de tests

Le protocole de développement fait référence aux différents outils nécessaires à la réalisation des tests. Outre l’infrastructure physique (salle de projet, ordinateurs avec les environnements de tests paramétrés, l’ensemble de la documentation nécessaire à la réalisation des tests), trois environnements fonctionnels (développement, tests et production) doivent être en place. De plus, le processus et l’horaire de migration doivent être définis. Finalement, l’exécution des tests doit être scrupuleusement contrôlée et validée par une personne de confiance nommée par la haute direction.




2. Établir le processus de tests

L’établissement du processus débute par l’identification des membres de l’équipe de projet assignés aux tests de fonctionnalités. Par la suite, chaque individu doit être mis au courant de leur rôle et responsabilités. Un responsable est finalement nommé et doit principalement avoir l’entière confiance du comité stratégique, car c’est lui qui donnera son approbation lors du « Go live ».

Il est également important de définir la méthode de documentation des tests, le processus de gestion des anomalies et l’exécution des tests de régression dans le cas d’erreurs système. L’équipe de super-utilisateurs sera donc responsable de créer les scénarios de tests (en collaboration avec l’équipe de consultants), de définir l’étendue des données requises ainsi que de procéder à l’exécution des tests en question.

Une deuxième équipe devra alors être formée. Il s’agit d’une équipe de support / TI. Elle aura la tâche d’épauler l’équipe de super-utilisateurs tout au long des tests. Alors qu’un représentant du système (fournisseur) ou un consultant intégrateur aidera les utilisateurs à chacune des étapes citées précédemment (lors de la création de tests, de leur exécution et de l’ajustement du paramétrage lorsque cela est nécessaire), une équipe plus spécialisée en TI devra être mise à leur disposition pour procéder, le cas échéant, à des modifications au système. L’équipe de soutien aura aussi à fournir aux super-utilisateurs ces données informatiques (commandes, réceptions, etc.) qu’ils auront jugés nécessaires à la réalisation des batteries de tests.

Finalement, l’équipe doit rédiger/adapter les documents de formation pour ensuite former leur propre équipe sur les nouveaux processus mis en place.


3. Échéancier

L’affectation des employés à l’équipe de projet signifie que l’entreprise doit les libérer (totalement ou en partie) de leurs fonctions quotidiennes. Cette affectation au projet dépend toutefois de la planification de chacune des étapes.

Le directeur de projet joue un rôle déterminant à ce niveau. Il doit être en mesure de définir un plan de test qui prend en compte non seulement l’ensemble des étapes des tests, mais aussi les contraintes de travail de chaque individu, et ce, tout en respectant l’échéancier. En définitive, il lui faut s’assurer de considérer : l’installation des environnements et de leur infrastructure, le paramétrage, l’horaire de l’équipe de travail, l’exécution des tests unitaires (par processus), l’exécution des tests d’intégration (avec l’équipement nécessaire) et finalement la mise en production (migration).


4. « Kick-off meeting » et migration

Finalement, il ne reste plus qu’à préparer deux événements clés : le « kick-off meeting » et la migration en production. Lors de ces deux événements, il faut prendre garde de ne pas trop déléguer. Le projet étant d’envergure, il faut s’assurer que l’entreprise se l’approprie. C’est la haute direction, en personne, qui doit faire passer le message, s’adresser aux employés et non à l’équipe de consultants sur place. La réalisation d’un projet dépend toujours de la confiance, de la fidélité et du sentiment d’appartenance des employés impliqués. L’implication claire et transparente de la haute direction est le premier pas vers l’appropriation du projet par les employés de la compagnie.


Olivier Vaillancourt, BAA.
Conseiller, Groupe GCL
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